L’ÉMIR ABD EL-KADER : UN MODÈLE ÉTHIQUE POUR NOTRE ÉPOQUE

24 Mar, 2020

 

Un projet d’éducation à la paix et au vivre ensemble

COLLOQUES, CONFÉRENCES, EXPOSITION, ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES

OBJECTIFS DU PROJET

  • Valoriser auprès des nouvelles générations un récit positif de l’his- toire de l’islam de France à travers une figure majeure du 19ème siècle ;
  • Donner aux lycéens et aux professeurs d’histoire des repères so- cio-culturels et éthiques qui concilient Orient et Occident, à travers l’exemple d’un humaniste spirituel ouvert sur le monde ;
  • Renouveler la lecture de l’histoire coloniale à travers des exemples positifs. Qui sait encore aujourd’hui qu’une relation d’amitié a exis- té entre l’Émir Abd el-Kader et l’Empereur Napoléon III et d’autres grandes figures du Second empire ?
  • Illustrer en quoi l’Émir Abd el-Kader est un humaniste spirituel et un chantre du dialogue des civilisations.

 

 

L’EMIR ABD EL KADER, UNE FIGURE EMBLÉMATIQUE

Modèle politique et militaire pour les uns, figure romantique et biblique pour les autres, l’Émir Abd el-Kader (1808-1883) a marqué son siècle.

L’éthique incarnée par l’Émir Abd el-Kader est, dans le contexte de crise multi- forme qui est le nôtre aujourd’hui, d’une étonnante actualité. Sa pertinence, sur les questions de la culture de paix et des « droits de l’humanité » (expression dont l’Émir fait usage dans une lettre de 1860), l’établit comme un modèle in- contournable.

Figure pionnière du dialogue islamo-chrétien au XIXe siècle, Abd el-Kader sai- sit toutes les opportunités pour aller à la rencontre de l’autre. Il fut l’ami de nombreuses figures ecclésiastiques et, lorsqu’il fut libéré en automne 1852, ildemanda à se rendre à l’église de la Madeleine où un témoin oculaire dit l’avoir vu « prier pendant quelques instants avec un indicible recueillement ».

Proposé pour un prix Nobel à titre posthume, posé comme un modèle huma- niste pour le XXIe siècle, édifié par un prix qui porte son nom pour la « pro- motion du vivre ensemble et de la coexistence pacifique » et recevant à titre posthume le Prix de la Tolérance de la Fondation Ousseimi (Genève, 2010), l’Émir Abd el-Kader s’impose comme un symbole du dialogue des civilisations.

 

 

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